Le Bruxellois Van Helmont, précurseur de la chimie moderne, de la physiologie et de l’hygiène individuelle, rapporte en 1644 :
« Un Bruxellois, ayant perdu le nez dans un combat, se rendit chez un chirurgien de Bologne, nommé Tagliacozzi. Ce dernier eut recours à l’autoplastie et emprunta au bras d’un domestique le lambeau de chair indispensable. Le blessé revint dans sa patrie avec un nez d’emprunt. Jusque-là, tout était pour le mieux. Mais treize mois plus tard, notre homme fut surpris en voyant son nez se refroidir, puis se tuméfier. Qu’était-il arrivé ? Après bien des recherches, on apprit que le domestique qui s’était prêté à cette expérience était mort et que, juste à cet instant, l’organe confectionné avec sa peau avait commencé à refroidir. Il y a encore des témoins oculaires de ce fait. »